Le cochon, histoire, objets et statuettes de cochons d'art

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Les Cochons

Le cochon est symbole de prospérité et d’abondance.

 

Le cochon accompagne l’homme depuis des temps lointains. Il se nourrit de tout ce qu’il trouve, il se goinfre. Dans le cochon, tout est bon, et sa viande est très appréciée.

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Sa condition dans le monde est très diverse. Certains ne voient que l’animal qui évite les famines, d’autres le goinfre malpropre. Certaines religions pensent que c’est un animal impur, les Chinois lui attribuent la patience, l’équilibre.

Le cochon a une place de choix dans des dessins animés : Les Trois Petits Cochons, Miss Piggy, Porky Pig …..

LE COCHON  quelques particularités

L’animal qui porte réellement le nom de cochon est le cochon de terre ou oryctérope qui vit en Afrique subsaharienne et se nourrit exclusivement de fourmis et de termites (jusqu’à des dizaines de milliers par nuit !)

En France, on appelle communément « cochon » l’animal dont le nom réel est  « porc ». C’est de cet animal que nous allons parler.

Le cochon est un mammifère vertébré, ongulé, artiodactyle, suidé de la famille des porcins. Le mâle s’appelle le verrat, la femelle la truie et le petit le porcelet ou cochonnet ou goret.  Les suidés comprennent les porcs ou cochons, les sangliers et les babiroussas qui ont en commun la forme particulière de leur nez qu’on appelle « groin », leurs soies raides et leur queue « en tirebouchon ».

Historique : on pense parfois que le cochon descend du sanglier mais il est plus probable qu’il descende du cochon sauvage qui a été domestiqué à l’époque où les hommes préhistoriques commencèrent à se sédentariser.

A Rome, le cochon a une place de choix sur la table des festins dans les palais.

Dans la Gaule celtique, le cochon appartient à la mythologie, il a de nombreux pouvoirs et paraît aux côté des Druides près des chênes sacrés.

Pendant le Moyen Age,  les porcs déambulent librement dans les villes, se nourrissant de tous les détritus qu’ils trouvent, jouant le rôle d’éboueurs près des boutiques, des marchés, des foires, déterrant des cadavres avec leur groin puissant, s’attaquant parfois à de jeunes enfants. Ce n’est qu’au XIIe siècle que la libre circulation des cochons dans les villes est interdite.

En 1493, Christophe Colomb introduit le cochon en Haïti d’où il se répand en Amérique.

Dans les campagnes, le cochon est élevé dans les fermes. Souvent il a libre circulation dans les cours de ferme, fouinant à droite et à gauche à la recherche de tout ce qui peut se manger.
Chaque année, il y a la fête du cochon, c’est souvent un moment convivial pour les paysans ainsi que leurs voisins, leurs amis où chacun aide à préparer les cochonnailles, comme le boudin la saucisse ; la viande est découpée en morceaux qui sont ensuite fumés ou salés et conservés dans des grands baquets. Les jambons fumés sont pendus dans les vastes cheminées de ferme.

Cri : Le cochon grogne, couine, souffle et, en cas de stress intense, il peut pousser des cris perçants pouvant atteindre 115 décibels.

Le groin : les narines du groin sont entourées d’un disque cartilagineux soutenu par un os nasal. Grâce à ce disque, le groin est ferme et résistant. Le cochon s’en sert pour fouiner la terre à la recherche de glands, de champignons, de cadavres. C’est pour cela qu’au Moyen Age on entourait les cimetières de murs solides pour empêcher les cochons de venir déterrer les morts. L’homme se sert  du cochon pour découvrir et déterrer les truffes.

Reproduction : le cochon est un mammifère. La truie donne naissance à plusieurs petits et c’est toujours un spectacle touchant de voir une truie allongée sur le sol, les petits tétant ses mamelles.

Mœurs : Dans la nature, chez les suidés apparentés au cochon, les mâles vivent seuls ou en hardes tandis que les femelles vivent en bandes familiales. Le cochon, lui, est domestiqué, élevé pour sa chair, sa peau qui donne du cuir, sa graisse le saindoux, ses soies avec lesquelles on fait des pinceaux.
Brillat-Savarin, le brillant écrivain gastronome disait de lui : « Tout est bon dans le cochon »

Peau : Au premier abord, la peau du cochon semble nue. En réalité elle n’est pas couverte de poils mais de soies fines et raides.
Autrefois les cochons étaient généralement de couleur brun-noir. Peu à peu, par sélection, ils sont devenus les cochons roses que nous connaissons.

Au Moyen Age notamment, on pensait que le cochon se vautre dans la boue comme l’homme mauvais dans le péché et on méprisait le cochon comme un animal impur.

Elevage intensif : Pendant très longtemps, le cochon a été élevé dans les fermes mais actuellement, il est presque toujours forcé par un élevage intensif, il est élevé en porcherie.
Quand il est élevé en plein air, il dispose habituellement d’une prairie fermée par des clôtures électriques, sur cette prairie sont disposés des cabanes, un abreuvoir, des arbres donnant ombre et fraîcheur par grosses chaleurs. Les truies sont séparées dans des enclos spéciaux où elles peuvent donner naissance à leurs petits en toute tranquillité. Après le sevrage (vers un mois) puis le post-sevrage, les porcelets sont orientés vers la prairie au grand air. Suit un engraissement d’environ 4 à 5 mois.
Les truies, elles, sont rapidement inséminées à nouveau car la règle est le rendement.

En médecine et en chirurgie, il sert à expérimenter des remèdes ou des techniques de soin.

Le cochon a inspiré de nombreuses expressions populaires, des comptines, des contes comme :

• Manger comme un cochon
• Dans le cochon tout est bon
• Quand les cochons voleront (quand les poules auront des dents) = jamais
• Le conte : les trois petits cochons
• Les personnages de dessins animés comme Porcinet l’ami de Winnie l’Ourson
• ………..

Le cochon, avec ses rondeurs sympathiques vit près de l’homme depuis des millénaires. C’est un animal très utile à l’homme et le petit porcelet, tout rose, tout rond, la queue en tirebouchon est attachant et bien mignon à regarder.

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